Direction Artistique : Yann Zuldel et Kestu

Kestu s’associe officiellement avec Yann Zuldel. L’artiste collabore avec Kestu sur de nombreux projets, notamment pour la majorité des films documentaires. Il est, entre autres, le directeur artistique du documentaire Pôle Espoir réalisé par Gabriel Courty-Villanua.
Yann Zuldel est un Créatif et Designer graphique basé à Arcangues.
Il conçoit des projets dans les domaines de la direction artistique globale, l’édition, le design graphique, l’identité visuelle, l’illustration, le textile et le digital. Il a notamment pu travailler pour la plateforme de streaming de musiques Deezer, Clique TV ou encore le Conseil Général de la Gironde.
En parallèle, il façonne son univers personnel entre typographie, dessin et tattoos. Cette alliance a un but en particulier, celui de vous proposer des créations toujours plus originales.
La direction artistique avec Yann Zuldel
Yann, qui es-tu ?
Salut Kestu ! Je m’appelle Yann Le Dluz mais je préfère le pseudonyme Zuldel que j’ai emprunté à mon grand-père qui était dessinateur industriel. Bon vivant, loyal et un brin têtu, je suis quelqu’un de curieux, j’aime questionner les affirmations pré-établies pour essayer – à mon niveau – de sortir des sentiers battus. Fasciné par la culture du Moyen Orient et l’art populaire en général, j’aime aller chercher mon inspiration dans les cultures qui sur le papier ne sont pas les miennes.
Quel est ton métier et depuis quand exerces-tu cette activité ?
Je suis designer indépendant depuis désormais une douzaine d’années. Mon profil est pluriel car j’officie dans des champs créatifs variés : direction artistique, design graphique, illustration, réalisation de peintures murales… En tant que directeur artistique pour Kestu, mon travail consiste à mettre en forme l’aspect visuel de leurs productions à travers des génériques, chartes graphiques et consulting sur la stratégie de communication. J’essaye de poser un regard objectif sur leurs réalisations et de mettre à profit mon expertise pour véhiculer leurs idées et leurs intentions sur tout ce qui va concerner les champs qui ne sont pas de la vidéo. Plus généralement, mon métier vise à traduire en image le concept de mes clients tout en tâchant d’y apporter une touche personnelle qui me sert de fil rouge dans mes réalisations.
Où es-tu localisé ? Travailles-tu sur toute la France ? a l’international ?
Après avoir fait mes premières armes à Pau, Bordeaux puis Paris me voici installé depuis presque deux ans dans notre cher Pays Basque, à Arcangues, la ville où repose le grand Luis Mariano ! Me retrouver un peu à l’écart de la ville m’a permis d’avoir une respiration nécessaire à ma création. M’éloigner du développement urbain qui s’accélère toujours plus dans les grandes villes, pour renouer avec le plaisir du travail intégré au tissu local. C’est un peu mon petit havre de paix ici, je suis plus au calme pour travailler, les tentations sont moins nombreuses et cela me permet d’avoir du recul afin de chercher des solutions au plus près des attentes de mes clients et de me recentrer sur moi-même. Parallèlement, poser mes crayons et mes pinceaux au Pays Basque a décuplé mes envies de collaborations, j’aime les discussions animées, observer les idées émerger, les lignes s’éclaircir.
Pour ce qui est de l’international, mon rayonnement n’a pas encore été jusque-là mais ce n’est pas une fin en soi pour moi. Un jour peut-être (rires).
Et comment définirais-tu ton univers créatif ?
Wow ! C’’est une question compliquée pour moi… Je pourrais le définir comme composite, je suis influencé par tellement de choses ! Je me positionne vraiment comme un artisan qui façonne des images sur-mesure. Avant, je ne dessinais qu’en noir et blanc, une grosse influence de la ligne claire d’Hergé et Le Floch. Désormais j’ai besoin que mes créations soient douces à l’oeil tout en étant punchys et acidulées.
Je suis un collectionneur. J’ai une grosse bibliothèque chez moi et je m’y plonge toujours avant de me mettre au travail. Je fouille, compile, compare, recoupe les idées, mélange les influences, les époques et me tire une peu les cheveux pour réussir à trouver LA solution créative. »